crois-tu que l’eau du fleuve et les arbres des bois,
s’ils n’avaient rien à dire, élèveraient la voix?
prends-tu le vent des mers pour un joueur de flûte ?
crois-tu que l’océan, qui se gonfle et qui lutte,
serait content d’ouvrir sa gueule jour et nuit
pour souffler dans le vide une vapeur de bruit,
et qu’il voudrait rugir, sous l’ouragan qui vole,
si son rugissement n’etait une parole?
….
Vous devez être connecté pour poster un commentaire.